Donald Plourde

Donald

Mon nom est Donald G. Plourde et je suis né le 31 décembre 1943, à Edmundston, Nouveau- Brunswick, Canada. Dès l’âge de sept ans, et pendant quatre ans, j’ai appartenu à une meute de louveteaux, dont la cheftaine Akéla était Mme Georgette Dubé. Ensuite, en 1954, je suis monté dans une troupe scoute et j’y suis resté pendant cinq ans. Le chef était M. Henri Ti-ri Laplante. Je suis devenu Scout de la Reine et j’ai reçu mon certificat des mains de Sa Majesté, la Reine Elizabeth II, le 28 juillet 1959 à Fredericton, Nouveau-Brunswick, Canada. En 1960, je suis monté dans le clan routier et j’y ai participé pendant un an. Le chef, à cette époque, était M. Jean Lebel.

 

L’époque la plus appréciée fut celle de mes cinq années de scoutisme. J’ai participé à toutes les excursions en forêt, soit environ huit par année, en plus de deux sorties de vingt-quatre heures. J’ai aussi participé à cinq campements scouts d’été d’une semaine et une sortie de vingt-quatre heures par hiver. Ces excursions ont été, pour moi, très enrichissantes et valorisantes en plus de former mon caractère, grâce à tous ces défis relevés lors des excursions en forêt. Elles avaient lieu dans la région du nord-ouest du NB dans les magnifiques chaînes de montagnes des Appalaches, gorgées de nombreux ruisseaux alimentant de splendides rivières se déversant dans le merveilleux fleuve Saint-Jean. Alors, de nombreuses anecdotes sont enregistrées dans ma mémoire.

 

Voici celle dont plusieurs personnes furent témoins. C’était lors de notre 4e campement scout, sur le Chemin Iroquois, à environ cinq kilomètres du Moulin Morneau. Pendant ces campements, l’avant-dernière journée était celle des jeux olympiques auxquels j’aimais beaucoup participer puisque, par la grâce de Dieu, je bénéficiais de beaucoup d’énergie. J’étais reconnu comme un jeune, habile à monter dans les majestueux sapins de la région. Cette journée se terminait par le feu de camp traditionnel auquel les parents et amis étaient invités. Nous étions environ 300 personnes réunies autour du feu.

 

Lors de ce campement, il avait été décidé que le feu de camp serait allumé par une torche de feu arrivant du ciel sur un fil métallique installé au sommet du sapin et allant jusqu’au feu. Alors, le feu a été préparé à environ cent pieds (30.4m) d’un immense sapin mesurant environ soixante-quinze pieds (22.9 m). J’ai donc eu l’honneur d’être choisi pour grimper dans l’arbre, à l’insu des gens, afin de lancer la torche allumée à un moment déterminé. Alors, le temps arrivé, par mesure de précaution, prévoyant qu’il pourrait y avoir de fort vent à cette hauteur, j’ai pris une douzaine d’allumettes de bois et les ai mises dans la poche gauche de mon pantalon, avant de monter m’installer pour cette mise en scène. Lorsque chef Henri déclara le feu de camp 1958 allumé, il vit la torche arrivée, mais éteinte. Il se tourna vers moi ainsi que tous les spectateurs, pour me demander : « Que se passe-t-il là-haut? » Je lui ai dit : « Le feu est pris dans ma poche », tout en me tapant pour l’éteindre.

 

Par malheur, au moment d’allumer l’allumette, en effectuant une manœuvre, je me suis frotté contre l’arbre, ce qui provoqua une explosion. J’ai alors échappé la torche que chef Henri a dû allumer lui-même. Tous ont bien ri, sauf moi, qui avais raté ma mission. Toutefois, cette anecdote est passée à l’histoire.

 

Sincères salutations à tous,

Donald G. Plourde, Scout de la Reine